Dans le cadre des enquêtes sur les allégations de la présence des mercenaires dans la crise ivoirienne, le groupe de travail de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a rencontré les organisations les plus significatives de la société civile de Côte d’ Ivoire.
Ainsi après la LIDHO, le MIDH, le FIDH rencontrés ensemble, la délégation onusienne s’est rendu ce mercredi 08 octobre 2014 à 15h au siège de l’APDH.
Les échanges fructueux ont duré plus d’une heure trente et la délégation s’est réjoui des informations données par l’APDH. Fort de cette enquête, un rapport fournit serait publié par l’ONU en vue de trouver réponse aux préoccupations suscitées par cette question importante de droits de l’Homme.
Le Chef de Mission de International Center for Transitional Justice (ICTJ), Mohamed Suma a rencontré la délégation de l’APDH ce jeudi 07 Octobre 2014. Cette audience avait pour objectif de présenter la nouvelle équipe dirigeante de l’APDH et de consolider les rapports de partenariat entre les deux institutions.
L’ICTJ a réaffirmé sa volonté de former la société civile dans le cadre de la justice transitionnelle. La justice transitionnelle est un ensemble d’ententes judiciaires et extrajudiciaires visant à faciliter la transition d’une situation de conflits à une situation de paix. La Côte d’Ivoire qui sort d’une crise sociopolitique a besoin de l’appui et les actions de la société civile pour la cohésion sociale. C’est à cet effet que le président Denis Yaurobat a salué le soutien technique pour les projets en cours.
Mohamed Suma a demandé une séance de travail au président Denis Yaurobat à la fin de ses tournées.
Eugène Nindorera, Chef de la division des Droits de l’Homme et Représentant du Haut Commissaire aux Droits de l’Homme de l’ONUCI, a reçu en audience la délégation de l’APDH. Une délégation conduite de son Président Abraham Denis Yaurobat était ce jeudi 25 Septembre 2014 au siège de l’ONUCI, à l’ancien Hôtel Sebreko.
Au terme des échanges, Eugène Nindorera a félicité le nouveau Président Abraham Denis Yaurobat et a salué la volonté d’alternance de pouvoir tant redouté par les ONG et à fortiori par les Etats africains en général. En effet, le Chef de Division, qualifiant l’élection d’une nouvelle équipe dirigeante de l’APDH d’« indicateur de bonne gouvernance interne », a rappelé qu’il ne sert à rien aux ONG de donner des leçons aux politiciens quand elles ne sont pas exemptes de reproches.
Homme d’expérience en matière de Droits de l’Homme, Eugène Nindorera s’est félicité de la notoriété de l’APDH, une organisation stable qui ne doit « se reposer non sur un homme mais sur une équipe ».
Par sa voix, l’ONUCI réitère son engagement à aider la Société Civile sans distinction surtout une société indépendante pour préserver une notion qui leur est chère : les Droits de l’Homme. Car pour lui, si les discours séduisent, les actes eux, prouvent la crédibilité.